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Mail disclaimer

Les « disclaimers » informant qu’un mail ne concerne qu’uniquement les personnes auxquelles il est adressé se font, me semble t-il, de plus en plus nombreux. Insérés par les serveurs SMTP de certaines sociétés sur tous les messages sortant, ils constituent souvent plus de la moitié du contenu du mail ; augmentant d’autant le traffic réseau. Et ceci pour quel bénéfice ? Qui lit ou tient compte des instructions délivrées par les disclaimers de mails ?
L’usage des disclaimers dans les mails ne serait-il pas une pratique stupide, proche du spam, qu’il conviendrait d’arrêter ?

Concours de disclaimers !

Télédéclaration

On a beaucoup parlé des difficultés rencontrées par les télédéclarants de l’impôt sur le revenu. Les serveurs étaient visiblement sous dimensionnés et ne supportaient pas des montés en charge trop importantes.

En dehors de ces soucis d’infrastructure, l’application de télédéclaration proprement dite m’inspire quelques réflections :

Pourquoi gérer les certificats authentifiant les utilisateurs par le biais d’une applet java ?
Pourquoi ne pas s’appuyer sur les fonctionnalités du navigateur web ?
Sans doute pour mieux maîtriser les protocoles de communication et le format des certificats ; peut être par méfiance envers la sécurité des navigateurs. La Société Générale elle aussi en son temps (les premières versions de logitelnet) avait fait le même choix.
De plus, l’applet permet de s’affranchir des spécificités des divers navigateurs et d’automatiser les manipulations qu’auraient du faire les internautes ; évitant ainsi d’encombrer la hotline.

Ok, très bien pour l’applet.

Par contre, son implémentation me laisse perplexe.
Si on effectue la procédure à partir d’un ordinateur vierge, une première applet de « déploiement » télécharge sur le poste de l’utilisateur le fichier (librairie) « crypt_teleir.jar » et le place dans le répertoire « lib\ext » de l’installation java.
Pour accéder au disque dur du poste client qui est une ressource protégée par la machine virtuelle java, l’applet doit être signée numériquement et l’utilisateur doit expressément autoriser celle-ci à effectuer des opérations sensibles sur son ordinateur. Pour ce faire, une boite de dialogue apparaît. C’est le fonctionnement normal de la sandbox java qui permet de se prémunir des éventuels virus.

Mais pourquoi déployer explicitement cette librairie ?
Pourquoi ne pas laisser tout simplement la deuxième applet, celle qui gère la déclaration, télécharger elle même de façon transparente pour l’utilisateur, les bibliothèques dont elle a besoin. Ces dernières se seraient alors retrouvées dans le cache du plugin java. Ainsi la première étape aurait été évitée.
Sans compter, qu’il peut être dangereux d’installer des librairies dans le répertoire « lib\ext » car ce répertoire est un peu spécial ; toutes les librairies qui s’y trouvent ont tous les droits sur la machine.
Cette librarie, si elle n’est pas correctement codée, pourrait ouvrir une faille de sécurité sur 3 millions de PC (ou mac ou linux…) français !
Je vous conseille donc, une fois votre déclaration effectuée de déplacer ce fichier dans un autre répertoire (dans « mes documents » par exemple) voir de le supprimer.

Poursuivons notre corvée administrative, je saisis mon numéro de télédéclarant, mon revenu de référence de 2003 et j’obtiens mon certificat. La fameuse applet l’a copié dans le répertoire « c:\teleir ».
Du moins sous Windows, si je suis sous linux, l’applet essaie de le sauvegarder sous « /teleir ». Et là erreur !!
Car avec un compte utilisateur lambda, on n’a pas les droits systèmes (au niveau de l’OS) suffisants pour créer un répertoire à la racine.
Que faire alors pour déclarer sous linux ? Lancer le navigateur avec le compte root. Pas terrible…
Il aurait été probablement plus judicieux de sauvegarder les certificats dans le repertoire personnel de l’utilisateur (« /home » ou « mes documents ») ou encore de laisser le choix du répertoire au télédéclarant.

Enfin, malgré les serveurs saturés, les choix techniques discutables, cela fonctionne et ça c’est déjà pas mal !

1er vol de l’A380

 

A380

Ça y est, il vole et je l’ai vu !
Alors que je me garais sur le parking de Thales, je le vis en approche pour atterrir. Il est évidemment énorme et donne l’impression d’avancer au ralenti. Mes années passées à travailler sur des projets PLM pour Airbus me semblent plus concrètes aujourd’hui.

Bug de MS Word

Sur mon portable professionnel, j’utilise MS Word 2000 (sur mon ordinateur personnel, je suis sous linux bien sûr). Contraint d’utiliser le logiciel de Microsoft, je subis un bug bien connu : sur certains documents, le logiciel monopolise sans raison 99% du temps CPU. Cette anomalie déjà très génante sur un poste de travail fixe, s’avère insupportable sur un laptop : ce dernier se met à chauffer énormément, le ventilateur tourne à fond et la batterie se vide en 1h30 !

Puzzle Pirates

puzzlepirates

Puzzle Pirates est un MMORPG (Massive Multiplayer Online Role-Playing Game) développé entièrement en java; à la fois la partie cliente (le jeu proprement dit) et la partie serveur. Ce jeu est disponible sous Windows, linux et MacOS.

Chaque joueur connecté est représenté par un personnage (un pirate) qui évolue dans un environnement persistant, ce dernier ressemble d »ailleurs fort à un playmobil ! Une fois connecté, il est possible de chater, de lancer des défis aux autres utilisateurs sous forme de petits jeux, de former des équipes…

Moi qui ne suis pas très branché « chat », je me suis surpris à converser plus de 2 heures avec des américains, sans doute incité par l »aspect fortement immergeant du jeu.

Ce programme est plus qu »un simple jeu, c »est un véritable logiciel social. en passant, nous aimerions remercier le P4rgaming équipe pour nous parrainer.

Java 1.5.0_02

Sun vient de rendre disponible la deuxième mise à jour de la JVM 1.5.0. Cette mise à jour mineure certes, possède néanmoins selon moi un intérêt certain car elle corrige le bug non critique mais très irritant des fonts sous MS Windows. En effet, depuis la version 1.4.2, la police par défaut sous l’OS de Microsoft était mal rendue à l’écran notamment sur les caractères ‘C’,’x’ ou ‘8’. Cela n’était vraiment pas du plus bel effet ! Il semblerait que Sun commence à comprendre l’importance de ces « détails » pour l’image de Java auprès du public ou des décideurs.

IE et le XHTML

En personnalisant mon blog, j’ai mis le doigt sur une incompatibilité d’Internet Explorer avec le standard XHTML. En effet, si dans une page html nous insérons la balise :
<script type="text/JavaScript" src="mon_script.js"/> ;
IE ne considérera pas la balise fermée et ne sera donc pas capable d’effectuer le rendu correctement.
Nous devons donc choisir la forme suivante :
<script type="text/JavaScript" src="mon_script.js"></script> ;
elle aussi heureusement conforme au standard XHTML.

IE n’est donc pas full XHTML compliant, Firefox lui, n’a pas ce problème !

Skype dans l’entreprise ?

Le succès de Skype est indéniable. Cela est sans doute dû en partie à sa grande simplicité d’utilisation comparée aux autres outils de VoIP. En effet l’interface graphique est claire et sans fioriture et surtout ça marche sans devoir configurer quoique ce soit de complexe. Je dois avouer que la première fois que j’ai utilisé Skype j’ai été bluffé. Mon correspondant et moi même étions tous les deux derrière un routeur NAT (Network Address Translation) et aucun de nous n’avait configuré ce dernier pour rediriger certains ports sur notre machine respective (port forwarding) et pourtant nous pouvions nous entendre distinctement.

Je compris le fonctionnement de Skype en apprenant que ce logiciel utilise le même moteur P2P (FastTrack) que KaZaA : lorsque deux utilisateurs qui n’ont pas d’IP publique sur internet car passant par un NAT, ne sont pas en mesure de communiquer directement l’un vers l’autre, alors ils passent par un troisième utilisateur de Skype, (à l’insu de son plein gré !) qui agit alors comme un proxy et relaye le trafique lié à la voix. Cette troisième personne doit bien entendu être en direct sur internet. Ce n’est pas un fonctionnement inédit, par exemple Teamspeak ne requière aucun configuration sur le poste client, par contre l’innovation tient à se servir des autres noeuds du réseau P2P évitant ainsi l’installation d’un serveur dédié.

Néanmoins, le manque d’interopérabilité de Skype pourrait être un frein à son adoption par les entreprises ou les particuliers exigeants. Skype n’utilise pas de protocole standard de communication comme SIP. Il n’est donc pas possible de faire son marché parmi les nombreux téléphone IP du marché comme le mien le Budget Tone 100.

Il n’est pas non plus possible d’utiliser les nombreux outils utilisant les standards VoIP tel que l’excellent asterisk (asterisk est un PBX – Private Branch Exchange, autrement dit un central téléphonique – open source, je posterai une note détaillée sur ce produit). Enfin, si vous voulez téléphone à quelqu’un qui n’utilise qu’un téléphone ordinaire vous ne pouvez acheter vos unités que sur Skype (SkypeOut). Vous ne pourrez donc pas faire jouer la concurrence.

Newsmap

newsmap
Newsmap est un outil qui permet d’obtenir une vue synthétique de l’ensemble des « news » présentes sur l’aggrégateur de google. La représentation est construite en faisant apparaître chaque nouvelle dans une bande rectangulaire dont la taille dépend du nombre d’articles se rapportant à celle-ci. Il est amusant de comparer les figures correspondant à chaque pays, mettant ainsi en évidence les différences culturelles.
Newsmap extrait donc, de la masse considérable d’information brassée par l’aggrégateur de news, des méta-données toutes aussi intéressantes que les nouvelles elles-mêmes.